Un goût salé ? Oui, salé. Parfois amer aussi peut-être, ou bien piquant, et même sucré, envoûtant de temps en temps. Mais avant tout, salé. Car la vie, ça ne manque pas de sel. Car dans un bal comme dans la rue, on peut en croiser des vertes et des pas mures. Tu dois faire ta place, elle te tend une perche, ils ont feinté, nous ricanons, vous succombez, je me livre, nous nous lançons à ciel ouvert.

Et tout cela te laisse comme un goût... salé.

6 artistes, musicien.nes danseur.euses et comédien.nes, se fondent dans l'assemblée. Tout commence comme dans un bal traditionnel, mais au fil de la soirée, des protagonistes émergent porteurs de leurs aspirations profondes. Leurs voix s’élèvent pour révéler les embûches qui jalonnent ce moment de convivialité, miroir troublant des défis de notre époque :

Les ardeurs du désir et de la séduction, le sexisme, le rôle des hommes, celui des femmes, le modèle du couple, les contours du consentement, l'expression de l'individualité au sein du groupe, Qui dirige ?

Que faire du code, de la règle, de la contrainte ? Est-ce qu'on ose improviser ? Est-ce qu'on ose être soi-même où on se conforme ? Pourquoi, aussi parfois, c'est plaisant d'avoir les mêmes règles ? Pourquoi est-ce si jouissif de les contourner, de les distordre, de jouer avec ?

Jusqu'où peut-on aller ? Comment faire pour (vivre) jouer et danser ensemble en harmonie ? Que faire de l'élitisme ? Quelle tolérance envers celui ou celle qui ne sait rien ? Qui est gauche et veut apprendre, mais qui est tellement inhabile ? Qui met le bazar ? Qui est la balance ? Qui rappelle à l'ordre ?